mort seconde guerre mondiale par pays
Nombre de criminels de tout rang ont aussi échappé à la justice en se donnant la mort, à l'image le 1er mai de Goebbels, instigateur de la propagande antisémite, de la nuit de Cristal et de la déportation des Juifs de son fief de Berlin. En France, le manque de charbon paralyse la sidérurgie[14]. Aller à : navigation, . Elles étaient d’autant plus graves que l’Italie n’avait pas de tradition antisémite et que les Juifs étaient traditionnellement nombreux et bien acceptés dans l’armée, dans l’administration ou dans le mouvement fasciste lui-même. Ce terme est de plus en plus employé, de préférence à holocauste, pour désigner l'extermination des juifs réalisée par le régime nazi[11]. Au premier courant peuvent se rapporter les travaux de Omer Bartov, Philippe Burrin, Christopher Browning, Daniel Goldhagen, Jean-Claude Pressac, Ian Kershaw, Christian Gerlach, ou encore Léon Poliakov. En novembre 1941, l'occupant avait mis en place l'Association des Juifs en Belgique (AJB), sorte de Judenrat, et lui imposait, entre autres choses, de constituer des registres reprenant des listes familiales de l'ensemble des Juifs résidant sur le territoire. Un certain nombre de survivants parviennent à émigrer aux États-Unis ou en Europe de l'Ouest. Ils jugèrent et condamnèrent des Allemands responsables de massacres et nombre de leurs complices locaux. Les expressions « génocide juif » ou, plus rare, « judéocide »[19],[20], sont donc utilisées ; « judéocide » est notamment employé par l'historien Arno Mayer dans La « Solution finale » dans l'histoire[21]. Les informations sur l'extermination des Juifs ont aussi circulé dès 1941 et surtout 1942 à la BBC, dans la presse anglo-saxonne et jusque dans une partie de la presse clandestine des pays occupés. L’Einsatzkommando 4a (de l’Einsatzgruppe C) décide ainsi de ne plus fusiller que les adultes, les Ukrainiens se chargeant d’assassiner les enfants. Les bureaucrates du RSHA et les commandants de l’armée ne souhaitent pas que de telles méthodes soient employées, les uns parce que ces formes de tueries leur paraissent primitives et donc d’une efficacité médiocre par rapport à l’extermination soigneuse des Einsatzgruppen ; les autres parce que ces pogroms font mauvais effet. De plus, l'Institut Fritz Bauer, fut fondé en 1995, une organisation à but non lucratif consacrée aux droits civils, qui se concentre sur l'histoire et les conséquences de l'Holocauste. Le chantage n'était pas non plus absent des refus de chercher à s'échapper. Plus de 60 millions de personnes ont été tuées, ce qui représentait plus de 2,5 % de la population mondiale à l'époque. Parmi les chefs nazis, outre Hitler lui-même, on peut citer Eichmann, Kaltenbrunner, Seyss-Inquart. Son adjoint Jean Leguay était décédé avant procès. Malgré les informations et les rumeurs contradictoires qui circulent régulièrement sur les massacres, l'incertitude est complète sur le destin final des Juifs, difficilement imaginable ou difficilement crédible, et alors que se mentir à soi-même est parfois tout simplement nécessaire à la survie psychique. En en livrant des centaines, j’en sauve un millier. Les bourreaux de la Shoah sont ainsi devenus le symbole de l'échec de la culture à empêcher l'horreur, et de la remise en question de l'idée même de civilisation. Le processus est partout similaire. De nombreux savants (Albert Einstein), intellectuels (Hannah Arendt) et artistes (Ernst) se sont réfugiés aux États-Unis pour fuir le fascisme, le nazisme et la guerre. L'expressionnisme abstrait apparaît en 1946, au cours d'une exposition à New York[37]. Le succès mondial dès les années 1950 du Journal d'Anne Frank et de ses adaptations théâtrale et filmique fait exception, en partie parce qu'il s'arrête à l'arrestation de la jeune fille et ne décrit ni la déportation ni l'extermination. Tant de questions restaient en suspens, parmi lesquelles, la plus cruciale : fallait-il bombarder l’Europe ? Pour y répondre, l’historien Richard Overy a mené des recherches dans tous les pays des anciens belligérants. Au début de la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il soit difficile de l'évaluer exactement, on considère que 330 000 Juifs, approximativement,résidaient en France et que la moitié d'entre eux était étrangère. (…) Sa mémoire est devenue la définition et la garantie même de l’humanité restaurée du continent[236] ». Il suggère plus qu'il ne dicte mais cela fait partie de ses méthodes. Seconde guerre mondiale : 75% des Juifs français sauvés, taux record, selon les Etats-Unis 2 min de lecture 75% des Juifs français ont été sauvés durant la Shoah, selon les Etats-Unis. Il faut ajouter à ces destructions les charges préliminaires et accessoires de la reconstruction évaluées à 42 milliards : il est en effet nécessaire de débarrasser de 10 millions de mines plus de 450 000 hectares de sol (près de 1 % de la superficie de la France métropolitaine). En particulier, lorsque la guerre devient mondiale en décembre 1941 avec l'agression japonaise à Pearl Harbor et la déclaration de guerre du Reich aux États-Unis, Hitler et son entourage se persuadent qu'il faut « punir » les Juifs, jugés responsables de la guerre que l'Axe a elle-même provoquée, et donc vus comme coupables des pertes allemandes au front ou des bombardements sur les villes[45]. La Hongrie fait de ce fait figure d'asile relatif dans l'Europe de la Shoah, certains Juifs venant même y trouver refuge depuis des pays voisins. En URSS, les représentants les plus courageux des communautés ont été liquidés avant même l'arrivée des Allemands, qui achèvent de purger l'élite juive de ses représentants les moins dociles. Chassés de leurs emplois voire de leurs domiciles, privés de tous leurs droits et de leurs moyens de subsistance par l'aryanisation et les lois antisémites, ils sont exclus de toute vie normale par un arsenal sans cesse plus complet d'interdits les plus mesquins. D'une collaboration d'abord purement technique et administrative, beaucoup de conseils sont passés à une collaboration à la déportation en elle-même, par illusion qu'une politique de concessions permettrait de sauver « l'essentiel » en sacrifiant une partie des leurs, mais aussi, à terme, pour sauvegarder leurs positions de pouvoir et leurs privilèges, ou tout simplement pour sauver leur propre vie et celle de leurs protégés en démontrant leur bonne volonté et leur efficacité. C'est une guerre totale qui touche tous les aspects de la vie des . Cette note et les démarches polonaises sont directement à l'origine, le 17 décembre 1942, d'une déclaration commune solennelle de la quasi-totalité des Gouvernements alliés contre le massacre des Juifs en Europe et de l'annonce, à l'attention des responsables, qu'ils seront poursuivis. Le bombardement de Dresde du 13 février 1945 marque les esprits, on a annoncé des chiffres comme 135 000 morts[3] après coups, mais le bilan en 2008 fut révisé à 25 000 morts. Le 31 juillet 1941, le dirigeant SS Reinhard Heydrich reçoit, signé par Hermann Göring, no 2 du régime, un ordre officiel secret qui lui confie la recherche et la mise en œuvre d'une « solution finale au problème juif ». Il est institutionnalisé en Amérique depuis 1993 (musée United States Holocaust Memorial Museum)[14]. Son impact moral, historique, culturel et religieux est immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. Sur la base de ses informations, il est arrivé au résultat suivant: dans les différents camps d'extermination environ quatre millions de Juifs ont été tués, tandis que deux autres millions ont trouvé la mort d'autres façons, dont la majorité a été tuée par la police de sécurité lors de la campagne contre la Russie». *** Ceci est un petit ouvrage qui se focalise sur le lendemain de l'extraordinaire Seconde Guerre mondiale *** La guerre a la tradition de changer la carte sociale et économique d'un pays. Ces valeurs ne prennent pas en considération les morts de carences, privations, de suites de blessures, ou autres maladies consécutives au . » (lettre du 16 septembre 1919, Adolf Hitler, « Le Juif en tant que ferment de décomposition (selon Mommsen) n’est pas à envisager comme individu particulier, bon ou méchant, [il est] la cause absolue de l’effondrement intérieur de toutes les races, dans lesquelles il pénètre en tant que parasite. À l’approche des Alliés, il devenait banal, surtout parmi les opportunistes et les carriéristes, d’avoir « son » Juif pour se dédouaner lors des futures procédures d’épuration. Ainsi, seuls 7 % des Juifs de France désignés pour le travail forcé ont vu la fin de la guerre. La Commission consultative des dommages et des réparations (CCDR) a évalué à 175 milliards de francs 1938 la valeur des immeubles détruits (110 milliards de destructions immobilières et 65 milliards de destructions mobilières). La somme des initiatives locales n'aurait pas abouti à la Shoah sans coordination au sommet d'hommes comme Göring, Himmler, Heydrich et bien sûr Hitler[165]. En 1944 à Budapest, le diplomate suédois Raoul Wallenberg sauva plus de 20 000 israélites hongrois, notamment en leur délivrant des passeports suédois. Alors, ils ne prendront pas mille personnes, mais des milliers et des milliers. Ils ne se gênent pas pour utiliser les Juifs afin de mener à bien leurs traques. L'État avait attendu 1972 pour accepter de verser une indemnité aux rescapés[237]. Ghettos de l'Europe de l’Est sous occupation allemande : plus de 600 000, Camps d'extermination créés par l'Allemagne, Camps responsables de quelques dizaines de milliers de victimes ou moins : 150 000, Camps créés par la Croatie et autres : moins de 50 000, 75 721 Juifs, dont près de 11 000 enfants, ont été déportés de France entre, en tout, on dénombre 74 convois en direction des camps de concentration ou d'extermination ; pour la plupart, ils sont partis de la, près de 90 % de ces 76 000 Juifs ont été déportés vers. Leurs travaux montrent qu'un grand nombre d'acteurs ont pris part à la Shoah, et ils ont renouvelé la recherche en suscitant de nouvelles études. Les Médaillés de la Résistance française. Après la mort de Bauer, l'Union fit un don pour financer le Prix Fritz Bauer. Les bombardements nazis et alliés ont provoqué d’importants dégâts matériels dans les villes : Berlin et Varsovie sont presque complètement détruites. Dans l'espace vital conquis à l'Est, il s'agit de faire de la place pour des colons allemands en déportant les Slaves en masse, mais aussi en les stérilisant et en les réduisant à l'état d'une masse de sous-hommes voués à l'esclavage, tandis que les mêmes territoires doivent être nettoyés des Tziganes et surtout des Juifs par l'extermination[50]. La résistance armée juive notamment en Europe de l'Est se heurte à d'importants obstacles structurels. Trouvé à l'intérieurEn quelques décennies, la mort s'est profondément transformée en Europe, ... C'est seulement après la Première Guerre mondiale, dans ces mêmes pays, ... Le suicide de Hitler le 30 avril 1945 et celui de Himmler le 23 mai ont privé le tribunal de Nuremberg de la comparution des deux principaux responsables de l'Holocauste. Autant je ne peux faire reproche à un bacille de tuberculose, à cause d’une action qui, pour les hommes signifie la destruction, mais pour lui la vie, autant suis-je cependant obligé et justifié, en vue de mon existence personnelle, de mener le combat contre la tuberculose par l’extermination de ses agents. Le surpeuplement et le marché noir menacent l'équilibre du pays. À l'arrivée à Treblinka, l'illusion d'une gare normale est entretenue aussi par la présence d'un faux guichet, d'une pancarte « destination Byalistock » et d'une fausse horloge dont les aiguilles sont peintes. Les suivants se couchent à leur tour sur les cadavres de la première rangée et la fusillade recommence. À exterminer comme des partisans. Dans l'ensemble, la passivité et l'indifférence ont prévalu, sans conscience de la gravité exceptionnelle du crime en cours. Irena Sendler est une militante polonaise catholique qui sauva 2 500 enfants juifs du Ghetto de Varsovie et fut déclarée Juste parmi les nations par l'institut Yad Vashem. Le 28 juillet 1942 est fondée l’Organisation juive de combat qui, fait exceptionnel, parvient à regrouper aussi bien les sionistes que les communistes et les bundistes, seuls les sionistes « révisionnistes » (de droite) faisant encore bande à part. Elle pointait du doigt le rôle de l'aristocratie, de la bourgeoisie et de l'appareil industriel, mais n'étendait pas les responsabilités au-delà de ce cercle. Plus de 20 % des locomotives, près de 65 % des wagons de marchandise et 42 % des voitures de voyageurs ont disparu. Jan Karski, délégué à Londres par la résistance polonaise, après s'être infiltré dans le ghetto de Varsovie, fait un rapport qu'il transmet en main propre au gouvernement polonais en exil ; il rencontrera notamment le ministre des affaires étrangères britannique et en 1943 le président Roosevelt pour le leur présenter. CHRONOLOGIE PAGE 55 : La seconde guerre mondiale, une guerre d'anéantissement. Alliés. Ainsi, Witold Pilecki se fait intentionnellement capturer et interner à Auschwitz, avant de faire passer un rapport à la résistance polonaise en 1940 (qui sera transmis au gouvernement britannique en 1941). Une autre tendance importante est le regain d'intérêt pour la « Shoah par balles », mise en lumière auprès du grand public par les efforts du père Patrick Desbois et de son équipe, dans les années 2000, pour retrouver et ouvrir en ex-URSS les fosses communes des Juifs fusillés par les Einsatzgruppen, et pour mettre à profit les paroles des derniers témoins, ainsi que les archives soviétiques désormais accessibles plus facilement aux chercheurs occidentaux. Ensuite, les Juifs polonais représentent ce qu’il y a de plus méprisable dans la mythologie nazie, et sont les plus persécutés dès avant la guerre. Plusieurs Krematorium y sont construits, associant les chambres à gaz à des fours crématoires de grande capacité destinés à faire disparaître les corps. À l'Est ou en Hollande, c'est pratiquement toute leur communauté qui a été éradiquée : leur monde même n'existe plus, une culture et un univers ont disparu sans retour. Ne reste donc plus ouverte que l’option de l'extermination. Rares sont ceux qui tentent une évasion, par peur des représailles collectives, par absence de lieu de refuge ou pour ne pas se séparer des leurs, enfin par ignorance de leur sort futur. Cependant, les nombreux otages fusillés par les nazis sont souvent pris parmi les Juifs. Début 1942, le commandant du camp, Rudolf Höß, reçoit verbalement l'ordre de Himmler de faire du camp, idéalement situé à un nœud ferroviaire, le principal centre de l'extermination des Juifs déportés de toute l'Europe. Le seul jour du débarquement, le 6 juin 1944, ce sont 9 500 soldats américains qui tombèrent sous les balles ennemies, sur 135 000 hommes débarqués sur les plages de Normandie et 22 000 parachutistes largués sur ses villages. Il lança les deux bombes atomiques pour obtenir la capitulation du Japon. Plus d'un a été taraudé par la « culpabilité du survivant »[157]. Certains historiens font porter la responsabilité sur les autorités tant britanniques que turques[203], d'autres, essentiellement sur les autorités britanniques[204]. Alors, ils ne prendront pas mille personnes, mais des milliers et des milliers. Alliés : désigne l'ensemble des pays qui s'opposent aux forces de l'Axe durant la seconde Guerre mondiale (Etats-Unis, Royaume Uni, URSS, France Libre . Je m’incline devant ses victimes, ses survivants et ceux qui les ont aidés à survivre[241] ». À Bordeaux et Bayonne, pendant l'exode de juin 1940, le consul portugais Aristides de Sousa Mendes désobéit à son gouvernement en délivrant des milliers de visa transit à des réfugiés notamment juifs. « Pour cinq millions de Juifs enfermés dans le piège mortel des Nazis, la conférence des Bermudes a été une farce tragique[183],[184]. Son successeur Aleksander Kwaśniewski a prononcé en juillet 2001 un discours solennel à l'occasion de l'anniversaire du massacre, à Jedwabne en 1941, d'un millier de Juifs par leurs voisins polonais, et a reconnu la responsabilité des Polonais dans ce crime et fait acte de repentance. Les Einsatzgruppen choisissent généralement un lieu en dehors de la ville. L'URSS est le pays le plus touché puisque 20 millions d'hommes trouvent la mort et en relatif, la Pologne perd autour de 25% de sa population. Mais c'est dans les années 1990 que l'aryanisation a commencé à faire l'objet d'études historiques spécifiques et d'enquêtes publiques approfondies, ainsi avec la mission Mattéoli mise en place en 1997 par le gouvernement français. Les euphémismes du langage officiel (« traitement spécial » pour gazage, « évacuation » pour déportation) permettent aussi un peu plus aux criminels de ne pas regarder leurs actes en face. Les combats de la Seconde Guerre mondiale n'ont épargné que les pays neutres. Elle en refoula 20 000[193]. Au cours de cet été 1942, en effet, 300 000 Juifs du ghetto de Varsovie sont déportés en masse au camp d'extermination de Treblinka et aussitôt gazés. On dit plus couramment Shoah. Des faux certificats de baptême ont été délivrés par d’innombrables curés et pasteurs. De ce fait, les lois antijuives adoptées en Italie en 1938 ne doivent rien à une volonté d'imiter son allié Hitler, et répondent à une conversion réelle du régime à l'antisémitisme. L'émigration massive acheva donc en bonne partie ce que la Shoah avait poursuivi et accompli par le meurtre : vider l'Europe de l'Est de ses Juifs. Le 15 octobre, Horthy est arrêté par les nazis et remplacé par les collaborationnistes des Croix fléchées, qui instaurent un gouvernement fasciste hongrois. Ils s'appuient sur plusieurs textes de Hitler, notamment des lettres de 1919 et 1920[271]. Les États-Unis disposent d'une avance technologique et scientifique sur les autres pays du monde. Une deuxième vague de tuerie s'amorce dès la fin de l'année 1941 dans les régions de la Baltique et se diffuse tout au long de l'année 1942 dans tous les territoires occupés[87]. Concernant les pertes : environ 419 000 Américains et 451 000 Britanniques ont été tués lors de la Seconde Guerre mondiale. Les chefs des Einsatzgruppen (1 000 hommes chacun en moyenne) comptent en leur rang de nombreux intellectuels ou encore des avocats. Pour ce qui concerne les routes, 8 793 ponts routiers, 7 165 km de routes nationales et 50 000 km de routes départementales et vicinales sont hors d'état. Sur 1,5 million de morts dont on peut montrer qu'elles ont été causées par la répression soviétique, il reste 23,8 millions de décès dus à la guerre et à l'occupation. Shoah, en hébreu, signifie « anéantissement, cataclysme, catastrophe, ruine, désolation ». À Minsk, plusieurs milliers de « Juifs, criminels, fonctionnaires soviétiques et asiatiques » sont rassemblés dans un camp d’internement, puis assassinés par des membres de l’Einsatzgruppe B et de la Police secrète de campagne[74]. H. J. Les pertes en vies humaines lors de la deuxième guerre en divers pays et spécialement en Italie. Ce sont des êtres déjà épuisés et ravagés qui arrivent aux centres de mise à mort. La loi stipulait la mise à la retraite de tous les fonctionnaires non aryens[28]. Au total, selon les estimations, environ 17 877 000 de militaires sont morts sur les champs de bataille européens, dont 10 774 000 du côté des alliés et 7 103 000 du côté des forces de l'Axe. Mais à partir de la fin de l'été 1941, les meurtres de masse sont étendus aux femmes et aux enfants juifs[59]. Le 8 août 1940, la persécution prend une dimension raciste : les « Marranes », juifs convertis au christianisme, sont considérés comme juifs au même titre que les personnes de religion juive. Ceux qui ne peuvent plus suivre sont abattus immédiatement par l'escorte SS. La Finlande, à la suite du scandale de l’opinion, n’a finalement livré que 9 des 34 Juifs étrangers prévus : un seul de ces neuf survivra. Encore en novembre 1943, pour démanteler l'empire économique que son subordonné Odilo Globocnik s'est taillé autour de Lublin grâce à la main-d'œuvre juive asservie, Himmler ordonne le massacre de cette dernière : en deux jours, plus de 40 000 Juifs (10 000 à Trawniki, 15 000 à Poniatowa et 17 000 ou 18 000 dans le camp principal de Lublin[93]) sont assassinés au cours de ce qui est connu comme l'opération « Fête des Moissons ». Toutefois, la condamnation répétée de l'antisémitisme par Rome et par les Églises nationales (y compris polonaise), les demandes de pardon pour le long antijudaïsme du passé et les voyages de Jean-Paul II et Benoït XVI à Auschwitz ont démontré la rupture officielle de l'Église avec toute tentation antisémite. Quelquefois, la férocité des collaborateurs locaux effraie jusqu’aux cadres des Einsatzgruppen eux-mêmes. Il n'est pas rare que des déportés finissent par boire leur urine ou par lécher leur sueur. Dans ses entretiens avec Michaël de Saint-Cheron, en 1988, il dit lui préférer le terme « hourban », qui, dans la littérature yiddish portant sur l'événement, signifie également « destruction » et se réfère à celle du Temple de Jérusalem. Dans tous les pays d'Europe, il s'est trouvé également des institutions, des groupes ou des individus pour relayer les initiatives nazies et permettre l'accomplissement du génocide. À travers l’Europe, d’innombrables politiciens, bureaucrates et policiers ont un jour ou l’autre sauvé ponctuellement des Juifs ou sont intervenus en faveur de certains d’entre eux, ce qui ne les empêchait pas pour autant de continuer à participer à la Solution finale. Ce sont des survivants hagards et traumatisés, ainsi que des monceaux de cadavres squelettiques, que découvrent généralement des soldats alliés incrédules. Cet antisémitisme s’appuyait à l’époque sur l’accusation que les juifs étaient le pilier du système soviétique, les complices du pacte germano-soviétique »[268]. Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur : • La vie de Josip Broz, dit Tito • Le contexte politique et social de l'époque • Les temps forts de la vie du président yougoslave • Les conséquences de son action Le mot de l ... Ceux qui se sont groupés sont amenés par camions jusqu'aux fosses communes où ils sont exécutés par balle. Pages pour les éditeurs déconnectés en savoir plus. Les vingt-quatre principaux dirigeants nazis accusés au procès de Nuremberg ont dû répondre notamment des chefs de génocide et de crime contre l'humanité. Dans des conditions tragiques, les ghettos ont lutté pour maintenir jusqu'au bout une vie culturelle, musicale et artistique riche et remarquable. URSS 13 600 000 7 500 000 21 100 000 10,0 %. L'événement se reproduit le 14 octobre 1943 à Sobibor, théâtre d'une révolte remarquablement bien préparée, synchronisée à travers tout le camp. Un certain nombre se sont suicidés, parfois par familles entières, plutôt que de se laisser déporter. Ils sont essentiellement destinés au gazage massif des Juifs de Pologne - même si en raison d'une épidémie de typhus à Auschwitz, 34 convois de Juifs hollandais ont été détournés sur Sobibor en 1943, et donc intégralement anéantis, de même que quatre convois de Juifs de France. Le 7 décembre, le premier camp d'extermination est ouvert à Chełmno en Pologne annexée[102] : de fusillades « artisanales », la tuerie passe à l'échelle industrielle. À Varsovie, le Dr Janusz Korczak, que sa renommée mondiale mettait à l'abri, part volontairement avec les enfants de son orphelinat et meurt avec eux dans les chambres à gaz de Treblinka (5 août 1942). Il assure l'équivalent de la moitié de la production de la planète[34],[35] ; il possède 2/3 de la flotte mondiale[36] et assure 25 % des échanges[34]. Le Luxembourg est amené à refaire le point sur cette partie de son histoire lorsque, en 2011, Vincent Artuso défend une thèse de doctorat au Luxembourg et à la Sorbonne à Paris. Au contraire, si l'on s'était débarrassé à temps de ces quelque douze mille coquins on aurait peut-être sauvé l'existence d'un million de bons et braves Allemands pleins d'avenir. La Seconde Guerre mondiale démarre en septembre 1939 après l'envahissement de la Pologne par l'Allemagne. Par contre, les moins formés, les plus fragiles, les vieillards, les femmes, les enfants, doivent se débrouiller par eux-mêmes[141]. En 1944, au plus fort de la déportation des Juifs de Hongrie, Churchill se montre favorable à un bombardement sur les rails et les chambres à gaz d'Auschwitz, mais veut consulter d'abord les Américains : le projet est bloqué à un niveau gouvernemental inférieur, et n'est pas transmis à Roosevelt. Cet art qui se voulait avant-gardiste, cosmopolite et apolitique fait se déplacer le cœur de l'art moderne de Paris à New York[38]. Ce sont des déportées slovaques qui sont les premières victimes à l'été 1942 de la sélection instituée à l'arrivée à Auschwitz. Aucun nazi n'a jamais nié le crime lors de son procès, confirmé par les témoignages des victimes et de maints bourreaux, et les preuves matérielles et documentaires surabondaient, y compris de la main même des plus hauts responsables (journal de Goebbels, rapports et discours secrets de Himmler, testament de Hitler). En Russie et en Pologne, les pogroms du passé leur avaient démontré leur isolement dans une société très antisémite, et ces violences ne tournaient au meurtre que s'il y avait tentative de résistance. Les cas de la Roumanie, de la Serbie et de la Croatie sont décrits ci-après à la partie des cas particuliers de cet article. Vincent Engel, « Holocauste, Shoah ou judéocide ? Bien des rescapés, déjà fort peu nombreux, n'ont aucune envie d'insister eux-mêmes sur leur particularité, et préfèrent afficher leur appartenance retrouvée à la communauté nationale. Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 84 % du total de toutes les pertes militaires subies en Europe. Assez représentatif de ces illusions est le discours tenu à Vilna par le responsable juif Jacob Gens : « Quand ils me demandent mille juifs, je les donne. La Grande migration commencée dans l'Entre-deux-guerres se poursuit : plusieurs milliers de Noirs quittent le Sud pour travailler dans les métropoles californiennes. La disparition de l'aire culturelle séfarade, commencée avec la Shoah, devient ainsi irréversible, ne laissant que quelques milliers de Juifs dans ces pays[156]. Les raisons de son silence face à la Shoah semblent avoir été complexes et restent difficiles à cerner tant que toutes les archives vaticanes relatives à ce pontificat ne sont pas disponibles.
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